Le Mouvement démocrate de François Bayrou est crédité de 12% (-2), le Front national de 6% (-1), les Verts de 4%, chiffre stable, le PCF de 3,5% (-0,5), et l'extrême gauche de 2% (-1), précise cette enquête.
Compte-tenu de ces rapports de force politiques très favorables à la majorité présidentielle, l'UMP obtiendrait la majorité absolue dans la prochaine Assemblée nationale, avec 410 à 450 sièges, contre 90 à 130 au Parti socialiste.
Le Parti communiste obtiendrait de 6 à 10 sièges, le MoDem entre 0 et 6, les Verts entre 0 et 2, le Mouvement pour le France de Philippe de Villiers 2 et le Front national aucun.
Cette étude a été réalisée auprès d'un échantillon de 931 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Selon une enquête TNS-Sofres-Unilog pour « Le Figaro », RTL et LCI, l'UMP écraserait la gauche aux élections législatives.
VERRA-T-ON une immense vague bleue les 10 et 17 juin ? Avec 42 % des voixet une projection en sièges comprise entre 410 et 430 députés UMP, Nicolas Sarkozy et François Fillon sont bien partis pour gagner leur pari. Sans atteindre le score historique de 1993 (472 députés de droite avaient été élus), le chef de l'État et son premier ministre se retrouveraient, dans cette configuration, avec une chambre « bleu horizon ».
Selon notre baromètre des législatives TNS-Sofres-Unilog, groupe Logica-CMG, le président de la République obtiendrait une très large majorité à l'Assemblée nationale. Plus qu'une confirmation de sa victoire à l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy verrait ainsi valider par les Français sa stratégie « d'ouverture ».
Signe du désarroi que provoque « l'ouverture » chez les électeurs de gauche : c'est chez eux que la démobilisation est la plus forte. La baisse de l'intérêt pour ces élections des 10 et 17 juin est particulièrement sensible chez les électeurs de l'opposition. Tout se passe comme si une partie des sympathisants socialistes avait déjà intériorisé la défaite. Manifestement, l'entrée dans le gouvernement Fillon de personnalités de gauche - à commencer par le très médiatique Bernard Kouchner - a semé le trouble chez les sympathisants socialistes et leurs alliés. Plus globalement, les Français n'ont pas envie de refaire le match de la présidentielle. Comme en 2002 après la réélection de Jacques Chirac, ces élections législatives fonctionnent comme une élection confirmation. À l'époque, 365 députés UMP avaient été élus.
Une confirmation qui prend, selon notre sondage, des allures de raz de marée. La poussée en faveur de l'UMP s'effectue au détriment du MoDem de François Bayrou. La faible notoriété des candidats bayrouistes, qui, pour un grand nombre d'entre eux, se présentent pour la première fois, semble un handicap. Dans cette enquête, on a recueilli les intentions de vote en soumettant aux Français interrogés la liste des candidatures définitives (avec nom des candidats) dans chaque circonscription. Résultat : le MoDem tombe à 10 % et à une fourchette de deux à six élus.
Privé de groupe parlementaire à l'Assemblée, François Bayrou pourrait assister parallèlement à la naissance d'un groupe de dissidents UDF ralliés à Nicolas Sarkozy. Selon les projections, le Nouveau Centre (Parti social libéral et européen) fondé par Hervé Morin obtiendrait de 20 à 22 élus. Une humiliation supplémentaire pour le troisième homme de la présidentielle.
Au PS, on espère un sursaut À gauche, le PS est crédité de 27 %. Un score supérieur à celui de Ségolène Royal au premier tour. Mais la projection se situe entre 101 et 142 sièges, donc légèrement au-dessous du groupe PS sortant, qui compte 149 députés et apparentés. Quelques figures socialistes ont donc du souci à se faire : Arnaud Montebourg (Saône-et-Loire), Jean-Louis Bianco (Alpes-de-Haute-Provence), André Vallini (Isère), Christiane Taubira (Guyane) voire Jack Lang dans le Pas-de-Calais. Au siège du PS, on espère un sursaut. Ségolène Royal est arrivée en tête dans 200 circonscriptions. « On travaille à partir de cette base pour maintenir le même nombre de députés », fait-on valoir au PS.
Reste une autre confirmation : la dégringolade du Front national. Avec 4 % d'intentions de vote, le parti de Jean-Marie Le Pen se remarginalise. Il revient à son étiage du début des années 1980.
Signe du désarroi que provoque « l'ouverture » chez les électeurs de gauche : c'est chez eux que la démobilisation est la plus forte. La baisse de l'intérêt pour ces élections des 10 et 17 juin est particulièrement sensible chez les électeurs de l'opposition. Tout se passe comme si une partie des sympathisants socialistes avait déjà intériorisé la défaite. Manifestement, l'entrée dans le gouvernement Fillon de personnalités de gauche - à commencer par le très médiatique Bernard Kouchner - a semé le trouble chez les sympathisants socialistes et leurs alliés. Plus globalement, les Français n'ont pas envie de refaire le match de la présidentielle. Comme en 2002 après la réélection de Jacques Chirac, ces élections législatives fonctionnent comme une élection confirmation. À l'époque, 365 députés UMP avaient été élus.
Une confirmation qui prend, selon notre sondage, des allures de raz de marée. La poussée en faveur de l'UMP s'effectue au détriment du MoDem de François Bayrou. La faible notoriété des candidats bayrouistes, qui, pour un grand nombre d'entre eux, se présentent pour la première fois, semble un handicap. Dans cette enquête, on a recueilli les intentions de vote en soumettant aux Français interrogés la liste des candidatures définitives (avec nom des candidats) dans chaque circonscription. Résultat : le MoDem tombe à 10 % et à une fourchette de deux à six élus.
Privé de groupe parlementaire à l'Assemblée, François Bayrou pourrait assister parallèlement à la naissance d'un groupe de dissidents UDF ralliés à Nicolas Sarkozy. Selon les projections, le Nouveau Centre (Parti social libéral et européen) fondé par Hervé Morin obtiendrait de 20 à 22 élus. Une humiliation supplémentaire pour le troisième homme de la présidentielle.
Au PS, on espère un sursaut À gauche, le PS est crédité de 27 %. Un score supérieur à celui de Ségolène Royal au premier tour. Mais la projection se situe entre 101 et 142 sièges, donc légèrement au-dessous du groupe PS sortant, qui compte 149 députés et apparentés. Quelques figures socialistes ont donc du souci à se faire : Arnaud Montebourg (Saône-et-Loire), Jean-Louis Bianco (Alpes-de-Haute-Provence), André Vallini (Isère), Christiane Taubira (Guyane) voire Jack Lang dans le Pas-de-Calais. Au siège du PS, on espère un sursaut. Ségolène Royal est arrivée en tête dans 200 circonscriptions. « On travaille à partir de cette base pour maintenir le même nombre de députés », fait-on valoir au PS.
Reste une autre confirmation : la dégringolade du Front national. Avec 4 % d'intentions de vote, le parti de Jean-Marie Le Pen se remarginalise. Il revient à son étiage du début des années 1980.
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